la coopération prévue par la règle
Plaidoyer pour les accords d’exploitation et leur trahison

Ces derniers temps, les accords d’exploitation réels ou supposés et leur non respect fait la une de notre gazette favorite, la full métal liste.

Je souhaite ici mettre les pieds dans le plat puisque je suis en partie responsable de certains engagements verbaux...

Les accords et leur non-respect sont une composante de FMP. C’est dans la règle.

Tout d’abord, qu’est-ce qu’un accord ?

Explicites ou implicites (mais dans ce cas, il y a quiproquo possible), ils nécessitent deux joueurs ayant intérêt au contrat. Cela veut dire qu’un contrat tripartite me semble voué à l’échec et qu’un joueur qui ne peut espérer de bénéfice du contrat (ou plus exactement un bénéfice supérieur à celui qu’il aurait eu sans accord) ne sera pas tenu au respect.

De plus, ce contrat ne peut être accepté valablement sous contrainte ou menace. Dans ce cas, son acceptation est sans valeur.

Si toutes ces conditions ne sont pas respectées, doit-on refuser systématiquement l’accord ?

Il me semble que nous tuerions le suspense car cela implique la question suivante :

Lorsqu’il y a accord, doit-il être systématiquement respecté ?

Dans le cadre de la campagne et de la continuité des exploitations par le truchement du classement, je pense que l’existence d’accords non respectés est essentiel. En effet, dans le cas contraire, il n’y aurait plus de partie possible entre un empereur et 3 soutiers, puisque ces derniers auraient alors grand bénéfice à commencer la partie seulement après capture en commun de l’empereur...

Par ailleurs, c’est quand même ce degré de risque à passer un accord qui fait que le jeu reste palpitant sinon on jouera à 2 contre 2, ce qui enlève pas mal de variété.

Faut-il supprimer les accords ?

Ce n’est pas possible. Ils existeront toujours de façon plus ou moins avoués, ou implicites.

je pense donc qu’il est sain que certains accords ne soient pas respectés et qu’il est également sain de ne pas considérer qu’un accord trahi est rédhibitoire sur une autre exploitation.